À la suite des bouleversements liés à la pandémie, 50 % d’entre nous ont pris ou vont prendre la décision de changer quelque chose dans leur vie.
Loin de nous surprendre, ce chiffre nous a, Isabelle et moi, étonnées par la proportion. Énorme !
Petite parenthèse
Pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissent pas encore Isabelle Laugier que je viens de citer, sachez qu’Isabelle est coach certifiée, spécialiste de la relation interpersonnelle et des transitions. Nous sommes amies et collègues depuis plus de 10 ans et j’ai une grande confiance en elle. Comme moi, au sein de Coach et Vie, elle vous propose des accompagnements pour accéder à une meilleure conscience de soi et au meilleur de vos ressources dans vos relations et les changements que vous traversez.
Changer de style de vie, de logement, de région, de pays, de poste, de métier, de conjoint·e….
Quelle est l’origine d’un tel besoin de changement ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous poser la question autrement ?
- Qu’est-ce qui a provoqué de telles prises de conscience ?
- Qu’est-ce qui a fait passer tant de personnes à l’action au lieu de rester au stade du « ras-le-bol » non transformé ?
Pourquoi de telles prises de conscience ?
Toutes et tous, y compris celles et ceux d’ordinaire incapables de s’arrêter et proches de la rupture sans pour autant s’écouter, nous avons donc tous et toutes été contraint.e.s de nous arrêter.
Stop !
Et pas 2 minutes, ni 2 jours : plus de 2 mois !
N’y aurait-il pas là une piste, une recette, un outil de développement personnel ?
PAUSE. Cette touche pause dont beaucoup d’entre nous ne disposent pas, ni de naissance, ni de pratique.
Nous avons souvent été élevé·e·s au son d’un :
- « Sois fort·e »
- « Fais un effort »,
- « Sois parfait·e »,
- « Fais plaisir »,
- « Dépêche-toi ».
Nous manquons parfois de confiance ou de courage, nous restons pris·e dans nos conflits intérieurs et nous laissons trop souvent la culpabilité ou la peur ronger nos désirs, sans parler de nos besoins.
Et pourtant, même en pleine course, les Formule1 s’arrêtent au stand pour faire le plein et changer leurs pneus.
Et là, soudain, on a pu, on a su, et on a été des millions à faire STOP.
Et que se passe-t-il quand on s’arrête ?
On voit mieux, on entend, on sent, on ressent ce qui se passe autour de nous. Et au bout d’un moment même, on observe, on écoute, on prend conscience dans notre corps de ce qui se passe… ou ne se passe plus justement. Alors se fait la conscience des choses dans leur réalité.
Quels que soient les changements que vous allez opérer, que diriez-vous de garder ce STOP, cette habitude de faire des pauses ?
Dans des accompagnements de coaching, j’ai eu l’occasion d’offrir à certain·e·s d’entre vous des STOP imprimés sur des papiers à coller sur un téléphone, un classeur, un réfrigérateur, pour un petit rappel régulier. J’ai aussi le souvenir d’une de mes clientes qui, à l’issue d’un coaching, a pris la décision de s’offrir un café tous les vendredis dans un salon de thé juste pour respirer, faire le point, être seule avec elle-même. Nous avons des coaché·e·s, qui, après avoir atteint leur objectif, continuent de venir tous les mois, ou quatre fois par an. Ils prennent rendez-vous avec leur coach. En fait c’est avec eux-mêmes qu’ils prennent rendez-vous.
Petite pause et entretien d’évaluation personnelle et professionnelle bien utile. Et pas du tout « petite », en réalité !
Ainsi donc, première leçon de l’étonnant épisode que nous venons de traverser :
s’offrir régulièrement de véritables STOP.
Faites quelque chose pour vous, là tout de suite : choisissez-vous un moment-cadeau une fois par semaine ou tous les 15 jours et inscrivez-le en récurrence dans votre agenda de smartphone avec une alerte.
Essayez ! Et prenez soin de vous.
Coach et Vie, deux coachs à votre service, Isabelle et Danièle, même vision du coaching, même exigence, même éthique pour vous apporter une réponse efficace et un résultat pérenne.
Danièle, qui a fondé Coach et Vie en 2004 et Isabelle avec qui elle collabore depuis plusieurs années.