Si je m’arrête, si je reviens sur le seuil de ma maison, de mon corps, de mon esprit, de mon âme, ne sais-je pas profondément ce qui me rend heureux ou en tous les cas ce qui ne me rend pas heureux ? Et donc, la première chose pour être heureux(se) n’est-elle pas de me poser la question et… d’y répondre, pour moi ?
Se poser quelques minutes pour faire état de son bonheur
Nous courrons, nous filons, nous faisons vite, nous n’avons pas le choix… Mais quand même, de temps en temps, et pourquoi pas tous les jours (au lieu de regarder la télé ou de scroller sur Facebook) ne puis-je pas trouver quelques minutes pour y réfléchir ? Ou même pour écrire à ce sujet tellement important: mon bonheur. Sortez votre petit carnet, celui où vous pourrez déposer vos pensées, vos doutes, vos espoirs, votre gratitude, vos interrogations. Si vous n’en avez pas encore, c’est le moment de vous faire ce premier cadeau. Et répondez à cette question :
Qu’est-ce qui me rend heureux(se) ?
Visitez vos souvenirs, transportez vous à des moments dont vous vous souvenez comme des moments un peu spéciaux, différents, magiques, où vous avez ressenti le plaisir d’être en vie, l’étonnement, l’émerveillement, la joie, la paix.
Car même fugaces, ces petits bonheurs sont ceux qui nous rapprochent du bonheur, qui nous font aimer notre vie. Soyez bienveillants, lâchez un trop plein d’exigence qui vous ferait minimiser ce plaisir, cette grâce, cette joie qui vous est tombée dessus même un court instant.
Être conscient(e) de ses petits bonheurs
Alors comment faire pour être le plus souvent possible content(e) de ma vie, dans un état de satisfaction global, pour cultiver un état d’esprit favorable le plus pérenne possible, pour que les creux de mes « hauts et bas » soient de moins en moins profonds, ma sérénité de plus en plus souvent présente, mon humeur constante ?
Cette réflexion m’a été inspirée par un de ces moments de grâce que j’ai vécu en écoutant l’écrivain et philosophe Fréderic Lenoir de passage à Lausanne pour le plaisir de plus de 500 privilégié(e)s prévenu(e)s par un ami, une relation, une bonne fée, un bon génie de sa conférence « Plus libres, plus conscients, plus heureux ». C’est ce à quoi je me propose de réfléchir avec vous.
Aujourd’hui, une première piste : essayons déjà d’être plus souvent là, plus conscients, plus présents à notre vie, notre conjoint, nos enfants, nos amis, nos collègues, nos partenaires. Juste être là, regarder et voir, écouter et entendre, voir et s’émerveiller.
Et si cela vous aide, notez ces pépites tous les soirs sur un journal de gratitude. C’est un excellent moyen de chasser les ruminations, les soucis et d’accueillir un repos mérité et source d’énergie pour chaque demain que la vie vous offre.
Prenez soin de vous et de votre bonheur.