La pression des parents
Les enfants subissent de plus en plus tôt la pression du choix de leur avenir professionnel dans un monde où l’accroissement de population, les difficultés économiques, le coût des études inquiètent les parents et font penser qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde.
Avec l’idée de leur faciliter la vie plus tard, les parents peuvent être amenés à trier les filières en fonction des débouchés et des revenus présumés. Consciemment ou non, la pression monte, d’autant plus si désormais, même des métiers comme banquiers ou pharmaciens ne sont plus une garantie d’échapper au chômage. Ainsi le nombre de burnout scolaires a été multiplié par 4 en 7 ans en France.
Comment accompagner les choix d’orientations
- Aider l’enfant à comprendre pourquoi on l’incite à suivre telle ou telle voie. Il ne s’agit pas d’orienter son choix, mais qu’il ou elle comprenne mieux notre perception et en fasse ce qu’il ou elle veut.
- Accepter que l’enfant est capable de prendre ses propres décisions.
- Accepter ses potentielles erreurs et les nôtres.
- Lui faire cultiver les bonnes attitudes, apprendre à gérer ses émotions et sa façon de vivre des relations – d’où l’intérêt des camps de vacances et des voyages en groupe.
- Lui faire essayer le plus possible de sports, loisirs créatifs, jeux, ateliers. Changer d’activités pour connaître un maximum de choses et de groupes, connaître le plaisir de nouveaux apprentissages. Tenter, retenter, réussir ou non, rire.
- Identifier, encourager l’émergence de ses talents en observant ce que l’enfant fait naturellement et avec plaisir. Être à son écoute !
- Éviter de se projeter en tant que parents selon nos désirs, nos rêves ou a contrario ce que nous aurions tant aimé faire ou être. C’est le choix de l’enfant qui doit primer. Toutes les voies sont bonnes pour réussir.
- Sensibiliser l’enfant avec le monde du travail en demandant aux adultes de raconter leur métier, en faisant des visites, juste pour leur ouvrir l’esprit sur des métiers très différents sans jugement, sans apriori.
- Mener avec l’enfant une réflexion sur ce qu’il a envie de faire et où il peut le faire. L’aider dans l’apprentissage précoce des langues. L’anglais est un puissant viatique, peut-on encore l’appeler une langue étrangère ?
- Garder le sourire, avoir confiance en elle/lui et le lui dire ! Le lui faire ressentir par notre attitude ouverte, positive et enthousiaste. Attention à notre communication non-verbale, une grimace ou un soupir peuvent couper un élan qui sera difficile à raviver. Toute idée est bonne, elle est sur le chemin qui même au succès.
Je vous adresse mille ondes positives sur ce chemin que vous saurez suivre main dans la main, yeux dans les yeux, et… un œil fixé sur l’horizon. Challenge !